Les modèles « L410 » de la rue du stade
Le bunker de type L410 est un bunker composé de quatre pièces : Une pièce principale de (24m2), une pièce secondaire(16m2), une pièce pour l’officier (6m2), une soute à munition (6m2).
L’accès se fait par un escalier protégé par une caponnière, puis par un sas anti-gaz. Le sol du bunker se situe à approximativement cinq mètres de la surface. Les murs extérieurs ont une épaisseur de deux mètres et un mètre pour le cloisonnement intérieur. Il est équipé de deux portes blindées à deux vantaux d’un poids de 250 kg chaque. L’une donnant l’accès au sas anti-gaz, l’autre à la soute à munition.
Le L410 est surmonté d’une cuve pour une flak de 3.7cm. Deux exemplaires ont été construits à Saint-PABU. Leur mission au sein du camp consistait à assurer la protection des radars et des installations contre l’aviation ennemie. Ce dispositif anti-aérien était complété par des flaks de 2cm et sans doute des projecteurs. La flak fonctionne habituellement par groupe de 3. Concernant le camp de Saint-PABU, 5 emplacements ont été identifiés en 2016. Les deux modèles L410 connus se situent rue du stade.
L’abri est correctement ventilé et dispose d’un puits pour le « décrottage » des bottes lorsque les soldats sont de retour de l’extérieur. Un puits perdu de pierres concassées situé en bas des escaliers assurait l’évacuation des eaux de ruissellement. Il dispose d’une sortie de secours dans la pièce secondaire. Sa construction nécessitait 1 200 m3 de terrassement, 700 m3 de béton armé, 35 tonnes d’acier. 15 hommes en assuraient le fonctionnement. Il fallait environ 4 mois pour le construire. Deux modèles identiques à ces photographies ont été construits à Saint-PABU.
Ce qu’il faut retenir : Les cuves de flak sont construites après les blocs et normalement chaque type de cuve est faite pour un type de canon. Sur les images ci dessus il est facile de distinguer la technique appliquée : D’abord l’abri lui même puis la cuve pour le canon de flak est construite dessus.